Me revoilou enfin, après trois semaines de break over-méritées : il faut absolument que je vous raconte ces dernières vacances traumatisantes à Bora-Bora (heureusement, on va enfin se reposer, les cours ont repris!).
Ça commence par des vues d'avion dont je suis assez fière vu la netteté du hublot façon Scott-qui-étale-ses-pattes-baveuses-sur-l'écran-de-la-télé.
Se rendre sur cette île est assez peu commun puisque tu atterris sur un motu (îlot posé sur la barrière de corail), qu'après il te faut donc récupérer tes bagages et les remettre sur un bateau-navette qui va t'amener soit à ton hôtel de luxe sur un autre motu (pas nous), soit sur l'île de Bora dans le logement de fonction du collège* (nous).
Dès le lendemain, faut pas rigoler, on fonce tout droit vers un moyen d'explorer un des plus beaux lagons de la planète : bingo! on a trouvé cette location d'énorme vedette à moteur (en fait,c'est facile, suffit de payer) qui permet de découvrir en famille les îlots de rêve et d'éviter le circuit classique du bateau à whatmillions de touristes qui vont voir UN mec qui attrape les raies avec ses dents... pas trop notre truc.
A l'aller, on a même réussi à se rappeler quelques temps forts de nos années charter en caraïbe avec un p....n de grain qui voulait pas nous lâcher la grappe (on était assez connus pour ça) et faisait paraître encore plus petite notre embarcation (si jamais c'était encore possible!).
Repas tiré de la glacière (quoi? bien sûr qu'on a réussi à la mettre à bord, on a juste du faire un choix : les palmes sont restées à terre!) sur fond d'hôtel de luxe : que vont devenir nos enfants avec de telles habitudes?
Voilà, une journée de gagnée au paradis, vivement les 10 autres!
Deuxième sortie nettement moins fun mais tout aussi haute en couleur : la plage de la pointe Matira sur l'île même de Bora. Un jour sur deux, nous restions sur cette plage histoire de reposer le porte-monnaie et d'apprécier la beauté de cette plage qui n'a rien à envier à certaines des motus.
Petit hic : c'est à peu près le seul endroit de l'île de Bora qui est "regardable"! Pourtant, nous venons d'une île qui vient d'être dévastée par un cyclone, mais là, c'est le choc : Bora a aussi été touchée par le cyclone (à un moindre niveau tout de même) mais le mal dont elle souffre s'appelle la saleté.
Que fait Mister President of Polynesaï qui habite cette île? Que font tous ces hôtels de luxe qui ont su prendre des motus et faire de l'argent sans en reverser un goutte aux habitants? Mouais, c'est pas très beau tout ça, je ne m'étendrai pas car ce n'est pas le but de cet article mais en résumé, on peut dire que nous sommes au paradis des extrêmes à Bora-Bora.
Deuxième sortie de rêve : le Méridien. Comme tous les hôtels de luxe sont sur les motus, tu appelles avant, tu réserves ta table pour me midi et tu prends la navette à partir du ponton situé sur l'île. Nous avions déjà vu des lieux merveilleux en Polynésie mais j'avoue que là, c'est une marche plus haut!
On a commencé par arriver en trombe : voulant se prendre un petit café à l'arrivée, on cherche un peu un bar dans cet énorme complexe et évidemment Maman (c'est moi), avec son flair habituel tombe pile poil sur la salle des petits dej où les serveuses bien élevées se jettent sur nous pour nous placer, et quel est notre numéro de chambre, etc, ...
Pas le temps de lui expliquer que Scott se prend de plein fouet un chariot de céréales (la mouise, nous qui voulions faire discret) et se met à hurler plus que la sirène d'alerte au tsunami.
Je commence à creuser ma tombe car Philippe me fusille du regard alors que la serveuse s'évertue à nous asseoir à l'écart et à nous dresser la table coûte que coûte. En fait, elles ont eu pitié de notre petit et nous ont offert le petit dej américain (et ont sauvé mon couple par la même occas!). Un grand maruru à vous mesdames!
Pour le reste de la journée, rien à déclarer, sauf la découverte du sanctuaire aux tortues (top!) qui se situe dans la réserve intérieure d'eau de mer de l'hôtel qu'on voit sur la photo....
... puis un repas délicieux avec apéros et cafés offerts par nos amies serveuses (je ne sais pas ce qu'on leur a fait mais du coup, je regrette de ne pas avoir tenté la nuit sur pilotis à l'oeil).
... et enfin une sieste idyllique dans cet endroit de rêve... il faut vraiment rentrer?
Suite de cet épisode dès que possible.
* merci encore aux ex-uapousiens qui se reconnaîtront.