Dernier article NZ à Rotorua avec une matinée passée au Polynesian Spa. Rigolo tout de même de l'appeler de la sorte alors que je vous jure, je n'ai pas vu ce genre d'établissement en Polynésie. J'avais alors nourri des rêves de détente et de volupté avec ma moitié, surtout d'après les photos racoleuses des brochures (voir ci-dessous) mais j'avais (juste) oublié qu'on avait des enfants (ça arrive) et qu'on aurait peut-être pas accès aux lieux qui me faisaient  saliver, justement pour protéger la relaxation de ceux qui n'ont pas oublié leur enfants tout simplement parce-qu'ils n'en ont pas!!!

On s'est tout de même bien ramollis dans les spa d'eau chaude (un à 37 et l'autre à 40°), un bon moment passé en famille suivi d'un apéro très Frenchy à la ville (deux verres de Pinot Gris) pour se retaper s'achever...

Skyline Gondola est The activité pour les enfants (les grands et les petits) à Rotorua : six ou sept pistes de luge descendent le long d'une colline verdoyante. On se croirait vraiment en petite montagne l'été : on a repris des oeufs et en fermant bien fort les yeux, on s'est rappelé quand on avait encore des skis aux pieds, certainement 12 ou 13 ans en arrière. Nous avions déjà fait de la luge dans l'Utah mais là, le site était vraiment énoooorme (petite pensée pour une partie de la famille exilée là-bas!). Philippe a vraiment cru qu'il était plus rapide que moi à la première descente car j'avais un mauvais cheval, mais c'était pour mieux le talonner dans les autres (effet de surprise). Nous avions chacun un petit bonhomme à bord et ça filait à fond. Au début, on prend la file des "starters" car la pente de certaine pistes impressionne mais dès la deuxième, let's take the expert one! TOP!

Rotorua, c'est vraiment à faire ou à refaire (je prendrais bien un abonnement luge à l'année mais de Martinique ce sera un peu plus compliqué!).

Waterworks à Coromandel, c'est un truc obligé : avec ou sans enfants, on s'éclate!

Ça commence "soft" avec quelques inventions à faire palir Géotrouvtout (réf : Journal de Mickey) utilisant l'eau à des fins utiles ou pas. Je suis assez fière de ces chiottes qui n'ont plus besoin de chasse d'eau : quand la bassine est pleine, le levier file directement verser tout dans la cuvette. A améliorer, bien sûr par ce qu'en appart, faudrait casser les murs et pis si ça tombe à côté, si t'as pas eu le temps de te lever ou si il faut tirer deux fois, peut y avoir des petits problèmes.

Dans la partie activités de nature, on s'est éclatés, du plus petit au plus grand. Tyrolienne à tous les étages. Y'avait même des activités "risquées" comme une sorte de toupie géante dont il était impossible de ressortir vainqueur (ou même à peu près digne), une sorte de roue géante pas très bonne pour l'égo (je n'ai même pas essayé vu les pelles prises par les autres) et un espèce de plongeoir écolo certes mais un peu raide à mon goût (et surtout pas assez d'eau en-dessous). Là, j'ai été étonnée car les NZ ont la fâcheuse tendance à te faire la morale sur les prises de risques que tu fais prendre à tes enfants (je ne me rappelle plus le nombre de "watch out your kids" entendus au cours du séjour, comme si nous étions la famille toufou-en-vacances-méfiez-vous) alors que niveau sécu, on était pas toujours au top dans ce parc. Comme partout, beaucoup de contradictions!

La suite et fin du séjour approche avec la dernière destination : Rotorua lake.

Coromandel est une péninsule à l'est d'Auckland... qui se mérite! la distance n'est pas impressionnante sur la carte mais alors sur le terrain, c'est le truc qui n'en finit pas, l'autoroute qui devient route puis deux voies qui deviennent une et demi voire une "à chacun son tour" avec corniches et virages à gogo. Raaaah, je vais encore vomir... mais non, mon homme décide de m'épargner et nous nous arrêtons dans un bar fish & chips sur le bord de la route -le seul truc ouvert depuis 60 bornes- qui va finir de bousiller mon estomac.

Faut dire que c'était pas malin de commander du frit accompagné judicieusement de mayo (veulent nous faire crever?), mais ils ne savaient faire que ça dans ce resto et on avait pas encore essayé.

Je ne pensais pas qu'on pouvait frire aussi grassement un repas.  Tout avait été passé à la friteuse : le papier journal qui enveloppait tout ça (hygiénique?), la nappe, les murs, les couverts, la serveuse, etc,... Que du souvenir de qualité.

Heureusement, le camping était bien au-delà de mes espérances. Peut-on encore appeler ce genre de site un camping? Plutôt un hôtel dans la nature avec fullgoule prestations : jeux pour enfants (qui ont englouti mes enfants pendant 3 jours), barbecue-plancha pour faire revenir nos best-of de la boucherie (tournedos, agneau mariné, saucisses exprès pour), internet, et une version luxe de la tente, les motels cabin. Je sais, on s'est vraiment embourgeoisés pour ces vacances (encore?), mais bon, la tente qui prend l'eau, pliés en quatre, réveillés par la chaleur du soleil qui tape sur la toile le matin, la table (re)pliante qui porte bien son nom, on a aussi connu et c'est FI-NI!

La suite avec nos activités dans cette région.

Et pis combat entre moi et Photoshop toujours d'actualité (3e round). Je sens qu'il y a plein de possibilités sous la souris, mais s'il pouvait garder la qualité de mes photos quand j'exporte mes fichers sur Over-blog, ça serait vraiment gentil. Ça doit être une histoire de format en pixels mal choisis dès le départ (mais j'ose publier quand même, pas peur).

Bon, je crois qu'il faut que je lui parle un peu plus violemment : "c'est fini oui de bousiller mes photos, espèce de logiciel à la noix (obligée de rester polie sur le blog) , fais gaffe à tes fefesses, sinon j'te bute désinstalle "(je vois la mine réjouie du mari)...

Ok, je vais lire les tutos.

Ce week-end je me suis amusée (énervée) sur Paint, le seul logiciel de retouche sur lequel j'arrive à bidouiller quelque-chose car Photoshop me résiste encore un peu (beaucoup trop, haaarg!).

Voici la transformation d'une carte retraçant la route que nous avons empruntée vers Russel, ligne bleue (article précédent) et vers Kerikeri, ligne rouge, le deuxième jour.

Un peu trop petit à mon goût, et puis ça me laisse une grande marge de progrès, hein!!?

Nous débutons avec Waitangi et ses paysages Suisses (avec la mer autour) et enchaînons avec les chutes Haruru et un camping carrément parfait, sauf qu'ils préparaient la fête nationale du "Boxing Day" alors pas moyen de boire un chocolat ni un apéro (ok, c'était pas l'heure), rien. Ça m'a pourri mon chocolat-rank du jour.

De toutes façons, fallait pas traîner, vu le temps qu'il avait fait la veille et le programme de rattrapage élaboré par mes soins.

Surtout qu'il fallait se presser pour voir ce coin de toute beauté (ci-dessous) près de Kerikeri : un lieu marqué par l'histoire (une des premières maisons construite en Nouvelle-Zélande serait celle de gauche sur la photo) et une nature généreuse qui s'exprimait tout le long d'une rivière.

Surtout qu'il fallait se presser pour visiter ce site au-then-tique (qu'ils disent) Maori avec toutes les explications qui vont bien sur des écriteaux cachant à peine la mauvaise volonté de celui qui les a conçus...

Un peu d'énervement quand même car nous ne sommes habituellement pas très portés sur ce genre de prestation historico-reproduisante de la vie des gens, mais nous étions quand même assez curieux d'en connaître plus sur un des peuples fondateurs du Pacifique.

Tout ce qu'on a appris c'est de NE PLUS DONNER NOS SOUS a ces gens-là (ceux qui se font de l'argent sur le dos de l'Histoire)!

Dire que juste à côté nous attendait une rando magnifique le long d'une rivière qui menait à des chutes impressionnantes (gratuite celle-là). On a même hésité à la faire car on avait bien gaspillé notre temps dans l'attrape-touristes, les enfants y avaient déjà bien marché (Grrrrrrr!) et elle annonçait dans les 3 heures de temps. C'est incroyable ce qu'on peut faire marcher des enfants quand il y a une promesse de bain dans la rivière au bout (hou les affreux parents)!

Ouf! On souffle! Et moi je vous retrouve à nouveau à Auckland dans le prochain article (un stop nécessaire pour "couper" la route  vers le Coromandel).

  Ouf, le week-end est passé!??!

Il a été placé sous le signe de la mouise pour moi. J'ai commencé vendredi soir en me cassant le petit doigt de pied (pas la peine de s'étendre sur les circonstances qui n'ont rien de compatissable). Le lendemain, j'ai décidé d'entreprendre le relooking du jardin en commençant par un rafraîchissement des haies.

Mais ici, tu peux pas prendre ton taille-haie et commencer desuite, non, il faut d'abord éradiquer de vilaines bébètes, les guêpes de feu qui font des nids dedans, des mutantes des guêpes de métropole : plus grosses, plus méchantes et plus mal. D'ailleurs, on a plein de mutants dans les îles éloignées : mutants de la gastro, mutants de la conjonctivite, mutants des maladies à répétition, tout essayé et même conclusion : plus grosses, plus, plus, plus, etc, ...

Pour en revenir à ma haie, j'avais oublié de gazer un nid et tiens, une piqûre sur la main gauche : ça brûle (quel est le petit malin qui a trouvé leur nom, que je le félicite?), ça lance et ça gonfle ; je me retrouve avec un gant de boxe en deux temps trois mouvements.

Mais comme je suis un peu quiche, le dimanche je retente avec une autre haie... même topo sauf qu'elle arrive à me piquer l'autre main deux fois : ça y est, j'ai la paire (de gants) et comme je suis allergique, trois jours pour le retour à la normale.

Depuis, mes haies ont un look très art-déco (heu, comment dit-on? en escalier? néo-inachevé?).

Heureusement que ce n'était pas un week-end de trois jours... je ne serais peut-être plus là pour vous écrire!

Maintenant que je ne risque plus de frapper trois touches à la fois, je vous raconte Pahia, charmante petite ville balnéaire (genre St-Trop de la NZ sans Eddy Barclay ni Brigitte Bardot, la chaaance!) située au nord de l'île du nord dans la région qui se prénomme la Bay Of Island, qui a elle-même remporté notre préférence que ce soit pour les activités, la beauté et la diversité des sites ou la qualité de l'hébergement.

  On a commencé avec un trajet en voiture de toute beauté ; alternant paysages de relief avec des sapins (on se serait cru dans les Vosges) et plaines recouvertes de gazon où avaient été posés des moutons parfaits (on en a même vu des roses! quoi, non j'ai pas fumé, ils étaient teints) et des vaches comme chez Milka. Super-dépaysant.

Et pis arrive la pause-pipi à mi-parcours dans une petite auberge-salon-de-thé-expo-d'art à la bonne franquette d'une qualité telle qu'on a tout fait pour y repasser dans l'autre sens, et comme on se rappelait plus très bien où c'était, on a fait 100 bornes à mater les bas-côtés : on est arrivés épuisés!

Je commande un chocolat chaud, on se partage un muffin chocolat-banane (au retour ce sera un chocolat-kiwi) servi avec une motte de beurre (utilité?) et on déguste tout ça avec vue sur les sculptures en bois de l'artiste de la maison : j'en aurais bien mise une dans mon sac à main, mais elle risquait de dépasser un peu. Dommage. Si vous faites cette route, retenez-vous un peu et attendez de passer au Dragon's Rest Café, régalade assurée.

Arrivés à Pahia, nous découvrons notre petite maison pour trois jours : un chalet en bois dans une végétation tropicale à deux pas de la mer. Voooiiila, on va être bien en attendant le Père Noël.

Il y a même une plante sur le balcon qui servira de sapin (on fait avec les moyens du bord).

Petite anecdote sur les cadeaux de noël : j'avais réussi à les acheter discretos pendant la sieste des enfants quand nous étions à Auckland. Mais comment cacher des emballages cadeaux dans une Demio qui est déjà chargée à bloc avec nos sacs?

En plus c'est fragile, alors on les pose sur le dessus et évidemment, les enfants n'ont pas les yeux dans leur poche : et "c'est quoi ce nouveau sac là, maman?" (grillée), "c'est nos cadeaux de Noël"? (re-grillée), "alors on aura les tiens plus ceux du Papa Noël? " (c'est ça, et vous voulez qu'il aille à la ruine, le Papa Noël?).

Bref, le soir de Noël, ils ont tout trouvé sous l'espèce de yucca qui se trouve sur le balcon. Je me disais qu'ils allaient se contenter de s'émerveiller avec "Thomas et ses amis (le train Thomas)... la vie nous sourit" qu'ils disent dans la pub.

Tu parles : "mais comment ça se fait que les jouets du Papa Noël ont le même emballage que les tiens?"

Alors, je me suis lancée dans une explication rocambolesque : "puisque nous sommes en NZ, il m'a chargée de les acheter pour lui et il est venu les mettre sous le "sapin". Au secours, de l'aide, je coooouuuule...

Mine déconfite de mes garçons.

"Bon, ça suffit, et pis si vous êtes pas contents, on va lui redonner les cadeaux!". Plus de questions.

Oui, je sais, honte à moi, qu'ai-je fait de la magie de Noël?  Je vais essayer de rattraper le fiasco de Noël avec le lapin de Pâques (à suivre...)

Gros malins, essayez de faire un Noël pas chez vous et racontez-moi comment ça s'est passé, hein!

Petit tour par le spa pour me détendre après cette histoire fumeuse de sapin.

Juste avant, nous avions pris l'apéro de Noël (oui, je sais, encore un) sur la mer en profitant des derniers rayons de soleil. Moments magiques suspendus quelque part dans notre histoire.

Nous avions voulu poursuivre avec un menu de Noël pris dans le resto, ben non, nulle part moyen de manger un truc typique de Noël (un plateau d'huître aurait fait l'affaire de la p'tite dame), du coup direction le supermarché du coin, saumon fumé à volonté (fabuleux en NZ), crevettes à volonté, steak à volonté (qu'on aurait pu couper avec des couverts en plastique si on avait été au camping, mais pas là) et muffin au chocolat, fraises et chantilly (pas à volonté pour moi, stop le carnage) dans notre cabane de luxe.

Pour finir, retour en bord de mer pour écouter un groupe improvisé chanter les classiques de Noël anglophones. Nous n'en connaissions pas la moitié alors ma moitié qui s'ennuie un peu, ne trouve pas mieux que de caricaturer un groupe de jeunes filles en fleur (coincées, il faut le dire) en me posant des questions très fortuites à leur sujet (qui m'ont bien fait rire mais je garde le contenu pour moi, je ne veux pas de votre pitié), encouragé par le fait que nous n'avions pas encore croisé de Français sur le sol NZ, pas de risque d'être compris, alors.

J'ai bien dit "pas encore" car c'est à ce moment-là qu'un couple nous aborde (en Français, aïe) car ils avaient entendu que nous parlions la même langue... et ils ont entendu quoi au juste? Bon, c'était des "gens de bateau" qui faisaient un tour du monde, alors on a vite dévié sur les conditions de navigation entre la Polynésie et la Nouvelle-Zélande, la taille de la houle et le nombre de grains, merci!

Apéro de Noël, quand tu nous tiens...